Namaskar!

Beaucoup l’ignore mais l’Inde compte parmi les plus anciennes civilisations du monde. Elle a été le creuset de nombreux fondements reconnus par notre société actuelle que ce soit au niveau scientifique ou dans les domaines artistiques. Après avoir inlassablement parcouru ce pays, m’être imprégnée de ses traditions et saveurs, j’ai voulu témoigner de son incroyable richesse culturelle et spirituelle. Et si ce site peut, demain, susciter en vous quelques échappées indiennes alors mon but sera atteint. Bon voyage sur ce site et belles pérégrinations en terre sacrée de Bharat...

La foire de Kavant ou Kavant Gher Mela qui se tient dans le village du même nom, près de Chhota Udepur (Gujarat), est le dernier volet des festivités du printemps de la communauté adivasi Rathwa. Elle a lieu le troisième jour après le festival d’Holi et rassemble des milliers de personnes qui viennent célébrer la fin des récoltes et passer du bon temps tout simplement.

Je dis souvent que plusieurs vies sont nécessaires pour connaître l’Inde, tant sa richesse culturelle semble être un puits sans fond. Elle nous surprend sans cesse, pique notre curiosité et ravive à chaque instant notre soif de découverte. Le festival de Holi chez les Rathwa, une communauté autochtone du Gujarat, fait partie de ces merveilleuses surprises que nous réserve le sous-continent indien. Ici, l’arrivée du printemps n’est pas accueillie avec un déferlement de poudres colorées, mais avec des rituels bien à part, qui comprennent des marches sur le feu et des manèges à vœux !

Déclaré depuis peu « patrimoine culturel » du Madhya Pradesh, Bhagoria est un festival qui célèbre non seulement l’arrivée du printemps et la fin des moissons, mais également l’amour ! Il est connu en effet pour sa « vivaah mela », sa foire matrimoniale. Bhagoria tombe pendant le mois hindou de Phalgun (février / mars), sept jours avant le festival d’Holi et est fêté avec enthousiasme par les peuples adivasis Rathwa et Bhil.

Le « lingam » ou « Shiva-lingam » est l’une des représentations spirituelles les plus emblématiques de l’Inde et l’une des plus symboliques aussi. Certaines théories font remonter le lingam aux anciens cultes de fertilité probablement dû à sa forme phallique. Mais bien que le raccourci soit facile, on aurait tort de regarder le Shiva-lingam comme un symbole sexuel seulement. En effet, « lingam » signifie « symbole ou signe » en sanscrit. Ainsi, le sens littéral du Shiva-lingam est le « signe de Shiva ». Il représente Shiva sous sa forme symbolique, le divin sans forme. Les textes mythologiques décrivent le lingam comme étant la source de l’univers incarnant à la fois le ciel et la terre, l’infini, dans lequel tout se confond à la fin des temps.

Le désert de Thar, aussi connu comme le « grand désert indien », est le neuvième plus grand désert subtropical au monde et couvre principalement le Rajasthan (nord-est de l’Inde), mais s’étend également dans le Gujarat (Région du Kutch), le Pendjab et l’Haryana. N’y cherchez pas des dunes sahariennes, car, à quelques exceptions près, le Thar est plutôt plat, jalonné ici et là de maisons en pisé ou en gré jaune comme à Jaisalmer, la ville la plus proche. L’aridité de cette région est teintée de peuples multiples qui partagent des traditions folkloriques encore bien vivantes.

Leh, la capitale du Ladakh, offre un spectacle grandiose de déserts montagneux, que seuls les monastères en robe blanche et rouge viennent distraire. L’air y est vif et les visages des habitants ne sont pas sans rappeler ceux du Tibet tout proche.

Dans l’état du Gujarat, au nord-ouest de l’Inde, le changement de saison d’Uttarayan est célébré par un festival des plus poétiques : toute la journée durant, des milliers de cerfs-volants multicolores parcourent le ciel inlassablement tandis que la nuit venue, des myriades de lanternes en papier viennent illuminer le firmament.

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