Bonjour à vous, Padharo ! Je suis Mathini, une française vivant au Rajasthan depuis 10 ans. Imprégnée de la culture de l'Inde depuis mon plus jeune âge, ce n'est cependant qu'en 2014 que mon aventure indienne commence réellement : je laisse tout derrière moi et pars pour un voyage de 6 ans à la (re)découverte du pays de Gandhi. De ces aventures est né ce blog (et une agence de voyage : Mathini Travel), témoignage de l’incroyable richesse culturelle de l’Inde. Et si cela peut susciter en vous quelques échappées indiennes, alors mon but sera atteint. Bon voyage sur ce site et belles pérégrinations en terre sacrée de Bharat.
Grottes rupestres, temples, mosquées, palais, stupas… l’Inde possède une diversité architecturale unique au monde. Son incroyable richesse patrimoniale provient de son histoire millénaire et de l’assimilation de nombreuses influences politiques et religieuses.
De tout temps, le climat a été l’un des facteurs déterminants pour la conception d’un lieu de vie. Grâce à des technologies de construction bien spécifiques, l’haveli, traduit par « maison de maître » ou « manoir » en français, est une réponse architecturale ingénieuse aux conditions climatiques extrêmes des régions du Rajasthan, assurant des moyens passifs de chauffage et de refroidissement, tout en respectant l’environnement. Ainsi, ce type de demeure, qui prend parfois des allures palatiales, était, bien avant que le terme soit employé, un édifice bioclimatique et un modèle de durabilité qui inspire encore les architectes du 21e siècle.
Bordée par le Pakistan et le Rajasthan, Kutch (prononcer keutch) est une terre ancienne qui tire son nom de ses caractéristiques géographiques qui ressemblent à une tortue (Kachchh en Gujarati). Cette région a développé son extraordinaire richesse artistique en intégrant le savoir et les traditions de la myriade de communautés qui sont venues s’y installer depuis l’Antiquité : Rabari, Jats, Ahir, Meghwal, Sodhas, pour ne citer qu’elles. De plus, en raison de l’existence de ports majeurs (Mandvi notamment), Kutch fut jadis l’épicentre du commerce maritime et terrestre qui s’est étendu de l’Asie centrale à la côte ouest de l’Afrique et de l’Inde en passant par le Moyen-Orient. Cette route commerciale apporta elle aussi sa part d’influences extérieures à la région de Kutch.
L’Inde célèbre plus de 10 millions de mariages chaque année, autant dire que l’industrie du mariage se porte bien au pays de Gandhi ! Avec un chiffre d’affaires annuel de 50 milliard d’euros par an, c’est le plus grand marché matrimonial après les États-Unis (70 milliards). On l’aura donc compris, le mariage est l’une, sinon LA cérémonie la plus importante dans la vie des Indiens. Loin d’être uniforme, elle varie selon les régions et comporte une kyrielle de rituels très codifiés. Dans cet article, je m’en tiendrai au mariage hindou célébré au Rajasthan et plus particulièrement à celui de la région du Mewar (Udaipur), là où je vis.
Baignant dans le cadre idyllique de la mer d’Arabie et entourée des collines luxuriantes du Wayanad, Kozhikode (Calicut), fut jadis la capitale des puissants Zamorins et également un centre d’échanges et de commerce de premier plan. Son nom s’est aussi inscrit dans l’histoire mondiale quand le navigateur portugais Vasco Da Gama accosta avec trois navires et 170 hommes sur les rivages de Kappad.
Dussehra, qui se tient après les neuf jours du grand festival de Navaratri, est généralement lié au Ramayana, la grande épopée hindoue et plus précisément avec le chapitre où le Seigneur Rama terrasse le démon Ravana. Cependant, le festival de Dussehra de la région du Bastar dans l’état de Chhattisgarh est totalement unique : il est dédié à Devi Danteshwari, la déesse native de la région et puise ses racines et son originalité dans la culture des peuples autochtones.
Devipattinam, un petit village situé à 17 kilomètres du fameux temple de Rameshwaram, abrite un temple des Navagrahas pour le moins surprenant, composé de neuf pierres immergées dans la mer.