Dungarpur, la perle cachée du sud du Rajasthan

Dungarpur, située tout au sud du Rajasthan, non loin de la frontière avec le Gujarat, est une petite cité très souvent oubliée des circuits touristiques et on se demande bien pourquoi, car son « Juna Mahal », bien qu’usé par le temps, offre des intérieurs exubérants composés de splendides peintures murales et de fines mosaïques de miroirs, décors qui n’ont rien à envier aux plus beaux palais du pays des rois. Outre ses monuments historiques, la cité des Rajpoutes Guhilot, nichée entre les monts Aravalli, bénéficie d’un environnement particulièrement verdoyant habité en majorité par la communauté adivasi Bhil qui, bien avant les Maharawals, gouvernait la région.

Dungarpur
La vieille ville de Dungarpur vue du dernier étage du Juna Mahal

La ville de Dungarpur tiendrait son nom de Dungaria, un puissant chef Bhil (un des tribus de l’Inde) qui régnait sur ce district. Son territoire était cependant convoité par le souverain rajpoute Veer Singh Dev qui possédait le comté à proximité de l’actuelle ville de Dungarpur. En 1258 EC, il complota avec un marchand de Dungarpur et le fit assassiner. Pour affirmer son pouvoir, il fit construire un palais-fort, le Juna Mahal (voir plus bas) sur les contreforts d’une des collines avoisinantes.

Dungarpur est aussi traduit par « dungar na gharan », « la maison sur les collines », en raison de son environnement naturel. Elle fut le siège de la branche ainée des Sisodia d’Udaipur, un clan rajpoute de la lignée Suryavanshi (solaire) qui régnait sur tout le royaume du Mewar (Rajasthan).

Après Veer Singh Dev, 32 rois (les « Maharawals ») se succédèrent à Dungarpur, jusqu’en 1948 où la cité fut incorporée dans l’état du Rajasthan. L’actuel Maharawal honorifique (le 34e) est Shri Mahipal Singh II Bahadur.

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Fresques murales dorées à l’or fin représentant le Maharawal Bijay Singh (Juna Mahal)

Et maintenant, visitons Dungarpur !


Juna Mahal (le vieux palais)


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Le palais quelque peu défraîchi renferme pourtant de fabuleux intérieurs

Surplombant Dungarpur, le vieux palais de sept étages a été conçu comme une citadelle, avec des tours de guet, des remparts et des murs fortifiés.

Cherchant un endroit en hauteur pour parer les attaques éventuelles de ses ennemis, le Maharawal Veer Singh, le fondateur de Dungarpur, édifia une première structure de deux étages. Ses successeurs ajouteront leur touche personnelle pendant chacun de leur règne.

On accède au Juna Mahal à travers les dédales de la vieille ville. À l’arrivée, le lieu semble presque abandonné. Nous devons nous assurer que c’est bien là en demandant à des riverains en train de siroter tranquillement leur chaï sous un arbre.

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La cour des élephants (Hathi Ka Chowk)

À ce moment précis, au vu de l’état extérieur de l’édifice, je me demande si ce lieu valait vraiment la peine d’une visite et suis curieuse de voir ce que me réserve la suite. Je ne serai pas déçue !

De la cour des éléphants (il y en avait deux du temps d’Udai Singh II), nous empruntons un couloir exigu puis, une volée de marches nous mène vers une petite cour rectangulaire, la Jambua Chowk, au milieu de laquelle s’épanouit un bel arbre Karanicum.

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La cour Jambua Chowk

La partie ouest du palais (à gauche sur l’image ci-dessus) comporte les différents étages, agrémentés de vérandas à colonnades. Petite originalité, la facade en pierre recouverte de mousse, toujours à gauche de la cour, présente des fresques sculptées dans le granit de danseuses et d’éléphants qui semblent surgir du mur.

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Une des fresques en granit sur le mur gauche de la cour

Plusieurs pièces sont distribuées tout autour de la cour, plutôt d’aspect sobres. Le Durbar hall, la salle de réception royale sort du lot. Conçue par le Maharawal Veer Shiv Singh, elle fut ensuite utilisée, à la fin du 19e siècle, par Udai Singh II comme bureau personnel et, jusqu’en 1940, par Lakshman Singh en tant que lieu de magistrature.

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Le Durbar Hall, la salle de réception du Juna Mahal

La pièce, maintenue par une dizaine de piliers ornés de motifs en chevrons, manque nettement d’entretien et les coussins au fond faisant office de trône sont poussiéreux, cependant les fresques raffinées et les panneaux muraux incrustés de verre polis en croix anesthésient cette première mauvaise impression.

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Scène de chasse à dos d’éléphant sur le plafond et très beau mur ajouré incrusté de verre poli
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Fresque d’une dame de la cour

Passé le Tosha Khana au 1er étage (bureau du Premier ministre en 1300) qui, sinon historique, n’offre guère d’intérêt, nous montons un autre étage et arrivons dans ce qui est sûrement la plus belle partie du Mahal : le Aam Khas.

C’est un grand espace à piliers qui impressionne par son exhubération décorative ; il fut utilisé comme salle d’audience (Diwan-e-khas) pour divertir d’illustres hôtes.

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La grande salle du Aam Khan qui affiche une profusion décorative

Le Aam Khan a été créé au 18e siècle quand Rawal Shiv Singh fit construire un étage supplémentaire sur l’aile ouest du palais qu’il appela Shiv Mandir. Un siècle plus tard, Udai Singh II le renommera « Udai Prakash » et y ajoutera les peintures murales, les mosaïques de miroirs et de verre colorés et les incrustations de porcelaines de Chine.

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Une des deux pièces pour les poujas

En face de l’entrée à droite, on découvre deux petites salles qui étaient autrefois utilisées pour les poujas, les rituels hindous. Elles sont ornées de personnages de l’épopée indienne du Ramayana et de la vie du seigneur Krishna. Fait remarquable, le plafond de la première salle raconte la totalité de l’histoire du Mahabaratha, l’autre épopée indienne.

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Le plafond de la première salle des poujas entièrement peint des scènes du Mahabaratha

Mise à part ces deux pièces, on trouve aussi, autour du grand hall d’audience, une salle d’eau et une pièce somptueuse incrustée de mosaïques de miroirs et de verre où apparaissent les Maharawals et leurs invités, des femmes élégantes ainsi que des courtisanes.

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Une des mosaïques de verre

Sur un autre côté de la salle, on peut apercevoir un mur décoré d’assiettes en porcelaine de Chine, un autre des aspects éclectiques de ce palais qui aime à marier plusieurs influences.

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Le mur avec les assiettes en porcelaine de Chine

Nous grimpons encore un étage et arrivons au « Jali Ka Mahal » (le palais aux jalis), partie réservée aux femmes de la cour.

Un « jali » désigne un panneau ajouré, généralement avec des motifs ornementaux, typique de l’architecture indo-islamique ; il laisse passer la lumière et l’air tout en minimisant l’impact du soleil et de la pluie. De plus, lorsque l’air passe à travers ces petites ouvertures, sa vitesse augmente, ce qui donne une diffusion profonde. Il permet aussi de voir sans être vu ; les femmes rajpoutes, en effet, ne se montraient pas et quand elles devaient apparaître en public, elles se couvraient le visage (purdah) ; c’est encore le cas de nos jours dans certains endroits traditionnels du Rajasthan.

Le Jali Ka Mahal avec un jali à gauche
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Une autre partie du Jali Ka Mahal

Au milieu du Jali ka Mahal, se trouve le « Raniji ka Kamara » (la chambre de la reine) qui, contrairement à ce que son nom peut indiquer, était réservée à Suraj Bai, la concubine du roi Udai Singh II qui régna au 19e siècle.

Cette partie se compose d’une pièce avec une salle d’eau dont le sol était poli tel un miroir avec du « ghotmakali », un enduit à base de chaux. La chambre comporte de jolies fresques, une dépeignant notamment une procession de Gangaur, un des festivals phare du Rajasthan.

La fresque de la chambre de la concubine dépeignant une procession de Gangaur

Le dernier étage comporte une autre pièce d’importance : le Karni Gokhda ; de là, le roi s’adressait à la cour depuis un balcon. Il comprend trois pièces décorées, ici aussi de sublimes fresques de la mythologie hindoue, de la vie du seigneur en particulier et de quelques scènes de la vie courante des Maharajas.

Fresque de la Ras lila, la danse divine du seigneur Krishna et de sa bien-aimée Radha, dans la pièce arrière du Karni Gokhda.
Fresques représentant les Maharawals et leurs invités ainsi que des éléments de la mythologie hindoue

Au fond de la première pièce un panneau descriptif, que je n’avais pas vu lors de mon premier passage, affiche un titre évocateur : « Kamasutra ». N’ayant observé aucune de ces fameuses représentations de « l’art de l’amour » parmi les fresques des trois chambres, je refais un second tour pour vérifier, en vain. Me voyant tournoyer en quête de ce « Graal » sensuel, le guide du palais finit par ouvrir deux portes de ce qui semblait être un placard. A l’intérieur, dans une alcôve, 54 positions du Kamasutra (oui, j’ai compté !) sont délicatement peintes dans des couleurs vives.

54 positions du Kamasutra sont peintes dans une alcove fermée

Ce décor érotique a été créé à la demande du Maharawal Shiv Singh à la fin du 18e siècle pour « enjoliver » (c’est ce qui est écrit sur le descriptif) une niche qui était restée vide. Quatre générations plus tard, son descendant Bijay Singh (1898-1918) posera une porte en bois devant ces fresques pour les soustraire aux regards puritains de l’époque.

La petite cour extérieure du Karni Gokhda dispose d’un escalier étroit par lequel on accède à une terrasse qui nous offre une vue panoramique sur Dungarpur et les anciennes murailles de la ville.

Vue sur les anciennes murailles de la ville du dernière étage du Juna Mahal

À noter : il faut prendre les tickets pour le Juna Mahal (250 roupies) au palais Udai Bilas, c’est une résidence privée.


Udai Bilas, le nouveau palais-hôtel


Posé sur les rives du lac de Gaibsagar, l’Udai Bilas est la résidence actuelle de la famille royale de Dungarpur. Une partie leur est consacrée, une autre a été reconvertie en hôtel 5*. Si vous ne résidez pas à l’hôtel, la visite du palais est à la discrétion du manager du lieu.

Une des façades du palais Udai Bilas dont certains balcons sont sculptés dans le granit pareva

L’histoire du palais d’Udai Bilas date du milieu du 19e siècle, lorsque le Maharawal Udai Singh II, grand amateur d’art et d’architecture conçut ce lieu en pierre pareva (un granit local dans les tons gris-bleu) en mariant le style architectural moghol et rajpoute.

Le temple Bijayrajrajeshwar de la famille royale en face du palais

En face du palais, une petite île posée sur le lac abrite le temple Bijayrajrajeshwar de la famille royale dédié au couple divin Shiva et Parvati. La construction de style rajpoute a été commencée par le Maharawal Vijay Singh, mais sa consécration officielle a été effectuée en 1923 par le Maharawal Lakshman Singh. L’hôtel organise une visite du temple pour les résidents de l’hôtel seulement.

La tour ornementale du palais, un joyau architectural

La pièce maîtresse du lieu est, pour moi, l’impressionnante tour ornementale qui s’élève au milieu de la cour principale du palais. Elle compte quatre étages ornementés d’arches en dos d’âne et de frises sculptées dans le pareva et le marbre blanc. La salle du dernier étage est agrémentée de pierres semi-précieuses.

La longue table à manger en marbre blanc avec un filet d’eau en son centre

Le deuxième petit bijou du palais est sa salle à manger à ciel ouvert située dans l’ancien Zenana (partie réservée aux femmes). Là, au milieu de la pièce, s’étire une longue table en marbre blanc incrustée de motifs colorés avec, en guise de chemin de table, un filet d’eau où des bougies flottantes illuminent gracieusement les soirées. Sur les murs de la salle, des galets en marbre noir et blanc ont été posés en frise ajoutant à l’originalité du lieu.

La salle des banquets avec son parquet et son papier peint d’origine

Juste à côté, on trouve la salle des banquets qui sert aussi de salle à manger avec une longue table en bois. Le parquet est d’origine ainsi que le papier peint. Cette pièce a accueilli diverses personnalités du monde entier et des membres de diverses familles royales en Inde.

La plus belle suite du palais

Les chambres du palais sont décorées de façon différente et ont été volontairement laissées dans leur jus avec un mobilier d’époque qui n’est pas sans charme, mais peut aussi lui donner un air un peu désuet.

Le « Dungarpur Mews »

De l’autre côté du palais se trouve le « Dungarpur Mews », l’écurie automobile, construit par le Maharawal Bijai Singh entre 1910 et 1914. Il a d’abord été utilisé pour ses chevaux, puis il a été agrandi pour en faire un immense garage qui peut accueillir une quarantaine d’automobiles.

À l’heure actuelle, sont exposées de splendides voitures de collection, parmi elles, une fiat 7 places berline de 1939, une Jaguar XJS et des Mercedès 380SL et 320 SL. Il y a aussi des canons, un vieux rouleau compresseur à vapeur de 1910 de Marshall & Sons et un modèle réduit de l’Airco DH.5, un avion biplan monoplace de chasse britannique de la Première Guerre mondiale.

Le bar du garage

La surprise du lieu est son bar, tout au bout du garage, que l’on atteint en se faufilant entre les voitures de collection ; il regorge de souvenirs automobiles en tout genre. Ambiance assurée.

Udai Bilas possède également un musée privé (Ajaibghar) de la Maharani Manhar Kumari qui comprend, entre autres, une collection éclectique de textiles, de peintures miniatures et de céramiques.


À voir aussi à Dungarpur


Temple Srinathji


Le temple Srinathji avec ses shikaras blanches

Posé sur les rives du lac Gaib Sagar, Srinathji (Krishna) est un vaste temple hindou construit par le Maharawal Punjraj en 1623. Le sanctuaire principal abrite des statues de Goverdhannathji et de Shri Radhikaji à taille humaine. Il comprend également 52 autres petits sanctuaires. Ne manquez pas de grimper les marches jusqu’au temple d’Hanuman qui offre une vue imprenable sur la ville et le lac.


Badal Mahal


Le Badal Mahal de nuit | Photo : Ravi Shankla

Le Badal Mahal (achevé en 1657) est aussi situé sur le lac Gaib Sagar et présente un mariage parfait du style architectural moghol et rajpoute avec une véranda, des balcons et trois dômes couronnés de lotus à demi éclos. Construit à l’origine dans un but récréatif, il fut ensuite utilisé pour accueillir des dignitaires de l’état. À voir de préférence en soirée quand il est illuminé.


Aux alentours de Dungarpur


Temple Devsomnath (30 min)


L’entrée du temple Devsomnath situé à 30 minutes de Dungarpur

Un coup de cœur absolu ! Ce temple du 12e siècle EC, dédié à Shiva, est une petite merveille architecturale construite sur trois étages sans aucun mortier. Sa particularité est son Garbhagriha (le sanctuaire principal) qui se trouve à trois mètres au-dessous du sol.

Lors de la descente dans le sanctum sanctorum, nous sommes comme téléportés dans un autre monde où les pierres semblent nous faire entendre l’écho des temps passés.

La sanctum sanctorum (Garbhagriha) à 3 mètres au-dessous du sol

Temple jaïn Rishabdev (1h)


L’entrée du temple de Rishabdev agrémentée de deux éléphants en marbre vert

Rishabdev ou Rishabhadeo est situé à 1 heure de Dungarpur. C’est une halte plaisante sur la route Udaipur-Dungarpur. Haut site de pèlerinage du Mewar, ce petit trésor jaïn du 14e siècle EC, aux cinquante-deux pinacles et 1 100 piliers finement sculptés est dédié à Rishabhdev (Adinath), le 1er Tirthankara (saint jaïn). Son image de 1 mètre de haut, sculptée dans le marbre noir, est représentée en position padmasana et, petite particularité, elle reçoit tous les jours des offrandes de safran (kesar en Hindi) d’où son surnom de « Kesariaji ».

Autre spécificité de ce temple, il est non seulement vénéré par les fidèles de la foi jaïne, mais aussi par les hindous qui considèrent Rishabdev comme l’un des 24 avatars du dieu Vishnou et par la communauté autochtone Bhil des environs qui vénère la statue en tant que « dieu noir ».

Détail du temple et de ses fines sculptures

Lac de Jaisamand


Dame rajpoute sur les rives du lac de Jaisamand

Le lac Jaisamand ou lac Dhebar, à 2 h de Dungarpur, est réputé pour être le deuxième plus grand lac artificiel en Asie. Il a été créé en 1685, sous le règne du Maharana Jai Singh d’Udaipur, après avoir construit un barrage sur la rivière Gomti.

Au total, le lac est composé de sept îles dont l’une est encore habitée par la tribu des Bhils Minas. On y trouve aussi une réserve naturelle du même nom qui sert d’habitat à divers types d’oiseaux, à des panthères, léopards, cerfs et crocodiles sauvages. Sur ses rives, le lac Jaisamand comprend un temple à Shiva, ainsi que de six cénotaphes.

A noter : une partie de la route de Dungarpur à Jaisamand est un chemin de campagne un peu chahoteux, l’avantage est que nous traversons plusieurs villages adivasis Bhil.


Comment s’y rendre


En voiture : ça reste la meilleure solution si on veut s’arrêter en route pour visiter les différents lieux d’intérêts. Le voyage se fait sur toute la longueur en autoroute, la route est donc en très bon état.

Udaipur – Dungarpur | 2 h | Autoroute

Ahmedabad – Dungarpur | 4 h | Autoroute

En avion : l’aéroport Maharana Pratap d’Udaipur, à 124 km, est l’aéroport le plus proche. Les voyageurs étrangers peuvent débarquer à l’aéroport international Sardar Vallabhbhai Patel d’Ahmedabad, à 146 km de Dungarpur.

En train : la gare de Dungarpur, à 3 km de la ville principale, relie Dungarpur à toutes les destinations principales et secondaires de l’Inde. La gare de Kundalgarh à Kunda, à 146 km, peut également être une bonne option pour rejoindre Dungarpur.

En bus : des bus sont facilement disponibles pour Dungarpur de toutes les villes principales et secondaires du Rajasthan et de l’Inde du Nord. La ville est à peine à 20 kilomètres de la NH8, qui relie Delhi à Mumbai.


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6 Comments on “Dungarpur, la perle cachée du sud du Rajasthan”

  1. Namaste Magik India.

    Je ne vous cache pas ma déception de trouver dans ces pages que je viens de découvrir de si belles descriptions et de si belles photos de lieux encore assez tranquilles comme Dungarpur.
    Vous le savez l’Inde est magique et une partie de la magie réside dans la surprise de la découverte. Partir un tout petit peu en dehors des sentiers battus pour au final tomber par hasard sur une cérémonie de mariage au temple de Mahakuta, découvrir le Juna Mahal et sa splendeur stupéfiante (qui mériterait que son très très riche propriétaire le restaure et le protège) quand tous les guides nous orientent vers le City Palace d’Udaipur, fêter Diwali à Richabdev et marcher pieds nus 7 fois autour du feu de joie avec les habitants…
    J’ai vu tant de lieux où je ne peux plus aller tant ils sont aujourd’hui transfigurés par le tourisme, où la rencontre n’est plus possible, où l’argent a pris le pas sur le reste… J’ai vu tant de transformations que j’ai fini par être convaincu qu’il fallait préserver la surprise de découvrir ces lieux, encore un tout petit peu à l’écart, et laisser les plus curieux faire ce pas seul, comme nous l’avons fait avant eux, comme d’autres l’ont fait avant nous, comme tant d’autres le feront sans nous.
    C’est un cadeau, un cadeau au voyageur curieux qui va être émerveillé par la surprise, un cadeau aussi à ces lieux qui pourront peut-être avoir le temps de s’adapter un tout petit peu mieux à un monde qui change déjà si vite sans nous, et un cadeau pour nous-même aussi, curieux de tous pays qui sommes prêts à passer du temps, échanger, essayer de comprendre, lire, parcourir, s’égarer, tisser des liens, prendre du temps, perdre du temps… Un cadeau peut-être aussi pour vous-même qui pourrez réserver vos plus beaux joyaux à vos clients, attirés d’abord pas les incontournables et conquis par ces découvertes que vous leurs réserverez.

    Amitiés.

    • Namaskar Xavier, merci de votre message 🙂

      Je comprends tout à fait ce que vous voulez dire et vois aussi le changement en Inde ; j’y viens depuis mon enfance.
      Cependant, je peux vous assurer que la surprise est toujours au rendez-vous en Inde même sans trop chercher (et même dans un circuit organisé). L’Inde est encore, pour l’instant, une source d’émerveillement permanent. C’est une culture tellement riche et intense qu’on ne peut en faire le tour en une seule vie.

      Ce blog est, avant tout, une vitrine de la culture indienne, montrer que l’Inde est au-delà des clichés généralement affichés par les médias. Donc, tout ce qui est culturel et artistique et qui, de plus, enrichit le lecteur, je continuerai à le montrer. Je continuerai à dévoiler la beauté de l’Inde sous toutes ses formes. Les photos ne contiennent pas tout et surtout pas l’expérience du moment de chaque voyageur.

      Les rencontres et la surprise sont toujours bien présents en Inde et partout ailleurs pour ceux qui savent encore s’émerveiller d’un petit rien. Le monde, dans son entier, est abimé par le matérialisme, ce n’est pas un scoop, il faut juste savoir où regarder pour voir le petit détail ou aller vers l’expérience qui donnera à notre quotidien un petite touche de magie 😉

      Bien à vous, 🙂

      Mathini

  2. Namaste
    Merci de nous faire découvrir de tels lieux. Dungarpur sera sûrement une de mes étapes lorsque je pourrais retourner au Rajasthan.
    Cordialement
    Chantal

    • Bonjour Chantal, merci de votre sympathique message. Oui, Dungarpur est à visiter absolument, surtout lorsqu’on cherche des lieux un peu à part. Au plaisir, Bien cordialemen, Mathini

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