Bonjour à vous, Padharo ! Je suis Mathini, une française vivant au Rajasthan depuis 10 ans. Imprégnée de la culture de l'Inde depuis mon plus jeune âge, ce n'est cependant qu'en 2014 que mon aventure indienne commence réellement : je laisse tout derrière moi et pars pour un voyage de 6 ans à la (re)découverte du pays de Gandhi. De ces aventures est né ce blog (et une agence de voyage : Mathini Travel), témoignage de l’incroyable richesse culturelle de l’Inde. Et si cela peut susciter en vous quelques échappées indiennes, alors mon but sera atteint. Bon voyage sur ce site et belles pérégrinations en terre sacrée de Bharat.
Parmi la multitude de temples hindous qui parsèment l’Inde, ceux des 64 yoginis (Chausath Yogini), que l’on peut compter sur les doigts d’une seule main, occupent une place bien particulière. Ces sanctuaires, dédiés au culte tantrique et à la « Shakti », la force créatrice universelle, restent encore une énigme et, étonnamment, très peu de thèses ont été développées à ce sujet ; peut-être est-ce parce que le tantra est un savoir secret qui ne se transmet qu’à un nombre restreint d’initié.e.s ou peut-être aussi est-ce parce que l’histoire a tendance à gommer l’héritage culturel, intellectuel et spirituel des femmes. Il n’en reste pas moins que les yoginis, femmes puissantes, entre mythe et réalité, façonnent notre imaginaire et nous apportent également un complément de réflexion sur la définition du principe féminin.
Au cours du mois de Shravan (juillet et août), des centaines de milliers de fidèles hindous entreprennent un pèlerinage ardu de plus de 40 km à travers la majestueuse chaîne himalayenne du Cachemire. Ils viennent y vénérer une image bien particulière du seigneur Shiva : un lingam-stalagmite de glace qui se forme chaque année dans la grotte d’Amarnath, tout au bout de la vallée de Lidder.
Brahma, le dieu créateur de l’univers, dit un jour : « j’ai dû, à maintes reprises, créer le monde, mais Varanasi est d’une toute autre nature, elle a été créée par Shiva en personne ». Située sur la rive gauche du Gange, Varanasi (anciennement Bénarès) est l’une des sept villes les plus sacrées de l’Inde (Sapta Puri) et elle est aussi considérée comme la capitale spirituelle de l’Inde. La cité du seigneur Shiva n’est pas une ville que l’on visite, c’est une ville que l’on ressent…
Courses de chameaux, concours de moustaches, concerts de musique au clair de lune dans les dunes : pendant trois jours en janvier-février, Jaisalmer, la cité d’or du désert, devient la vitrine colorée de la culture folklorique du Rajasthan, dans une atmosphère conviviale et bon enfant.
La musique classique n’est pas l’apanage de la culture occidentale. Trouvant son origine dans des textes sacrés millénaires, la musique classique indienne est probablement l’un des systèmes musicaux les plus élaborés au monde. Aussi, le sujet peut vite s’avérer complexe ; cet article a pour vocation de donner quelques bases seulement pour essayer d’appréhender la richesse et la profondeur de cette musique encore bien méconnue.
Kanyakumari, anciennement cap Comorin, se trouve à la pointe la plus méridionale de l’Inde, à la confluence de la mer d’Oman, de la baie du Bengale et de la mer des Laquedives. C’est le seul endroit en Inde avec Rameshwaram où l’on peut voir à la fois le lever et le coucher du soleil en un même point. La cité tire son nom de la déesse Devi Kanya Kumari, sainte patronne de la ville. Kanyakumari est avant tout un lieu sacré pour les hindous en raison de son temple Bhagavathy Kumari et de son histoire liée à Swami Vivekananda, au Mahatma Gandhi et au Sage Agastya.