Bonjour à vous, Padharo ! Je suis Mathini, une française vivant au Rajasthan depuis 10 ans. Imprégnée de la culture de l'Inde depuis mon plus jeune âge, ce n'est cependant qu'en 2014 que mon aventure indienne commence réellement : je laisse tout derrière moi et pars pour un voyage de 6 ans à la (re)découverte du pays de Gandhi. De ces aventures est né ce blog (et une agence de voyage : Mathini Travel), témoignage de l’incroyable richesse culturelle de l’Inde. Et si cela peut susciter en vous quelques échappées indiennes, alors mon but sera atteint. Bon voyage sur ce site et belles pérégrinations en terre sacrée de Bharat.
Udaipur, la romantique, fête ses lacs et accueille pendant trois jours le justement nommé ‘Lake Festival’ qui met en valeur les atouts naturels et architecturaux de la cité royale. Marchés flottants et concerts énergisants font partie des réjouissances.
Palani est l’un des six temples les plus sacrés du Tamil Nadu consacré au dieu hindou Murugan (Kartik). Il est considéré comme le troisième Arupadai Veedu. Comme la plupart des sanctuaires dédiés à cette divinité, il est perché sur une colline, dans la ville de Pazhani, à 100 kilomètres au sud-est de Coimbatore.
Le Rajasthan International Folk Festival ou RIFF se tient chaque année en octobre lors de la Sharad Purnima (la pleine lune la plus lumineuse de l’année) à Jodhpur, la ville bleue. Cet événement de quatre jours attire une foule considérable d’aficionados de musique world, étrangers comme indiens.
Sanchi est un petit village situé à 46 km au nord-est de Bhopal célèbre pour son splendide ensemble de monuments bouddhiques remontant pour les premiers au 3e siècle av. J.-C. C’est le plus ancien sanctuaire bouddhique existant et il est resté un centre essentiel du bouddhisme en Inde jusqu’au 12e siècle.
Bhopal est la capitale du Madhya Pradesh. Ancienne principauté, elle a la particularité d’avoir été gouvernée par quatre reines musulmanes (les Bégums) entre 1819 et 1926 qui dotèrent la ville d’importantes infrastructures. Les vestiges de l’histoire de Bhopal ne sont pas nombreux, mais les sites de Bhojpur, Sanchi et Bhimbekta valent à eux seuls un détour dans la région.
Le World Music Festival de la ville des lacs a, pour sa première édition en février 2016, réussi son pari : être une référence en Asie du Sud et un rendez-vous immanquable des aficionados de world musique.
Conceptualisé et produit par SEHER, qui n’en est pas à son premier festival en Inde (Ananya, Bhakti Utsav, South Asian Bands pour les plus connus), le festival a pour but de faire d’Udaipur une destination incontournable pour les musiques du monde.
Le directeur du festival Sanjeev Bhargava s’exprime à ce sujet : «Un festival de cette envergure réunissant des artistes provenant de tant de continents différents dans l’une des villes les plus attrayantes de l’Inde fera d’Udaipur une destination culturellement dynamique ; un événement annuel que les voyageurs internationaux et nationaux marqueront dans leur agenda de voyage. »
La programmation chiadée et éclectique de la première édition en février 2016 comprenait une centaine d’artistes de 12 pays différents dont l’Espagne, le Ghana, le Venezuela, l’Italie, la France, le Portugal et l’Inde.
Le festival a non seulement réussi son pari en terme de qualité et d’ouverture sur le monde mais aussi d’accès à la culture du fait de la gratuité de tous les concerts. ainsi le public indien s’époustouflait des corps sulfureusement enlacés du Flamenco qu’il voyait pour la première fois ou bien dansait sur les pulsations africaines électrisantes de Dobet Gnahoré.
On regrettera cependant la place trop importante donnée aux sièges VIP (comme c’est souvent le cas en Inde) qui coupe le public de la scène et les artistes du public… à suivre lors des prochaines éditions.
Le « World Sacred Spirit Festival » est un festival de musique sacrée qui a lieu chaque février et a pour cadre les sites prestigieux et magiques des forts Ahhichatragarh à Nagaur et Mehrangarh à Jodhpur au Rajasthan. Il regroupe des artistes éminents du monde entier et explore le sacré sous différentes formes d’arts tels la musique, le chant et la poésie.
On commence par la boisson nationale de l’Inde, celle que l’on trouve à chaque coin de rue et par delà les frontières de l’Inde: le chaï. Le chaï est un thé noir au lait agrémenté d’une bonne dose de sucre :). Parfumé aux épices, il prend le nom de « masala chaï ». Le mot chaï (thé en Hindi) est le nom donné dans le nord de l’Inde, au Tamil Nadu on l’appelle Teythani ou Teyilai. De nombreuses recettes existent mais, en général, du thé noir de l‘Assam appelé « mamri » est utilisé car il est assez fort pour que les épices ne prennent pas trop le dessus. Les épices de base sont la cardamome et le gingembre. La cannelle, l’anis étoile, le poivre, la noix de muscade, les clous de girofle et même la citronelle et la menthe viennent parfois s’ajouter à la mixture donnant au chaï un goût incomparable.
Le café indien est surnommé ‘kapi’ dans le sud de l’Inde. C’est un café au lait filtré. C’est l’une des boissons les plus consommées en Inde avec le chaï. Le kapi est généralement de type Arabica ou Robusta cultivé dans les plantations d’Inde du Sud (Kerala, Karnataka, Tamil Nadu). Dans les restaurants du sud de l’Inde, le kapi est généralement servi dans un gobelet en acier accompagné d’un ‘dabarah’ (coupelle). La technique est faire passer le café de l’un à l’autre pour le refroidir et l’aérer.
Le lassi est une autre boisson célèbre de l’Inde et ce jusque dans nos contrées. Le lassi est préparé à base de yogourt mélangé à de l’eau puis brassé. Le lassi existe en plusieurs versions : nature, salée, épicée ou sucrée, cette dernière étant souvent aromatisée, par exemple à la rose ou à la mangue. En Inde, le lassi est le plus souvent consommé en dehors des repas mais c’est aussi un excellent moyen d’apaiser le feu des mets épicés.
Le chaas est une variante du lassi. Il est plus liquide et allégé en gras. Du yogourt est battu et dilué avec de l’eau dans un rapport d’1 tasse de lait caillé pour 2 tasses d’eau. Il est parfois fermenté (d’où sont goût aigre) et agrémenté de cumin ou d’autres épices selon les régions. Au Gujarat, cette boisson est consommée salée lors du repas principal (thali). Il vient rafraîchir le palais et aide à la digestion.
Une boisson très populaire en Inde comme dans beaucoup de pays tropicaux et aussi très en vogue en occident pour ses vertus bénéfiques sur la santé. L’eau de noix de coco provient de noix de coco vertes qui sont coupées à la machette et aspirée avec une paille. Très peu calorique, elle contient un haut taux de potassium et des antioxydants.
Le jus de canne frais est particulièrement savoureux. Il est obtenu est passant des cannes à sucre dans une presse. Parfois de la menthe fraîche et du citron sont pressés en même temps, un pur délice. Selon la demande, du sel est rajouté.
Tout comme l’eau de noix de coco, le jus de canne a de nombreux bienfaits pour la santé. Il est une source importante de glucose qui permet de réhydrater l’organisme et lui donner un regain d’énergie. Le jus de canne à sucre est riche en calcium et minéraux comme le chrome, le cobalt, le cuivre, le magnésium, le manganèse, le phosphore, le potassium et le zinc. Il contient également du fer et des vitamines A, C, B1, B2, B3, B5, B6.
Des précautions s’imposent toutefois avant de consommer ce breuvage vert, vérifiez que les cannes soient pelées et que la presse soit propre, autrement passez votre chemin.
Le Nimbu Pani est une limonade du nord de l’Inde préparée à partir de citron et de sucre. Parfois des épices telles que du chat masala sont rajoutés ce qui donne un goût salé-sucré plutôt surprenant pour des papilles non averties.