Bonjour à vous, Padharo ! Je suis Mathini, une française vivant au Rajasthan depuis 10 ans. Imprégnée de la culture de l'Inde depuis mon plus jeune âge, ce n'est cependant qu'en 2014 que mon aventure indienne commence réellement : je laisse tout derrière moi et pars pour un voyage de 6 ans à la (re)découverte du pays de Gandhi. De ces aventures est né ce blog (et une agence de voyage : Mathini Travel), témoignage de l’incroyable richesse culturelle de l’Inde. Et si cela peut susciter en vous quelques échappées indiennes, alors mon but sera atteint. Bon voyage sur ce site et belles pérégrinations en terre sacrée de Bharat.
Le « lingam » ou « Shiva-lingam » est l’une des représentations spirituelles les plus emblématiques de l’Inde et l’une des plus symboliques aussi. Certaines théories font remonter le lingam aux anciens cultes de fertilité probablement dû à sa forme phallique. Mais bien que le raccourci soit facile, on aurait tort de regarder le Shiva-lingam comme un symbole sexuel seulement. En effet, « lingam » signifie « symbole ou signe » en sanscrit. Ainsi, le sens littéral du Shiva-lingam est le « signe de Shiva ». Il représente Shiva sous sa forme symbolique, le divin sans forme. Les textes mythologiques décrivent le lingam comme étant la source de l’univers incarnant à la fois le ciel et la terre, l’infini, dans lequel tout se confond à la fin des temps.
Le désert de Thar, aussi connu comme le « grand désert indien », est le neuvième plus grand désert subtropical au monde et couvre principalement le Rajasthan (nord-est de l’Inde), mais s’étend également dans le Gujarat (Région du Kutch), le Pendjab et l’Haryana. N’y cherchez pas des dunes sahariennes, car, à quelques exceptions près, le Thar est plutôt plat, jalonné ici et là de maisons en pisé ou en gré jaune comme à Jaisalmer, la ville la plus proche. L’aridité de cette région est teintée de peuples multiples qui partagent des traditions folkloriques encore bien vivantes.
Leh, la capitale du Ladakh, offre un spectacle grandiose de déserts montagneux, que seuls les monastères en robe blanche et rouge viennent distraire. L’air y est vif et les visages des habitants ne sont pas sans rappeler ceux du Tibet tout proche.
Dans l’état du Gujarat, au nord-ouest de l’Inde, le changement de saison d’Uttarayan est célébré par un festival des plus poétiques : toute la journée durant, des milliers de cerfs-volants multicolores parcourent le ciel inlassablement tandis que la nuit venue, des myriades de lanternes en papier viennent illuminer le firmament.
Pillaiyarpatti est située à 70 kilomètres au Nord-est de Madurai et proche du Chettinad, la région des palais oubliés. La cité est surtout connue pour son ancien temple « Karpaka Vinayakar », dédié à Ganesha, le dieu à tête d’éléphant, vénéré comme l’incarnation de la sagesse.
Dressées au-dessus d’un méandre de la rivière Waghora, les grottes rupestres d’Ajanta, restées longtemps cachées, nous content maintenant la vie du Bouddha sous la forme de magnifiques fresques et sculptures ; de véritables des chefs-d’œuvre d’art religieux qui ont rayonné bien au-delà des frontières de l’Inde.
Ville de négoce du café et de la noix de cajou, Mangaluru (Mangalore) est posée sur les bords de la mer d’Oman. Ses principaux atouts sont ses nombreux temples anciens ainsi que ses plages dorées enveloppées d’une nature luxuriante, avant-goût du Kerala voisin.
Lors d’un voyage, il y a toujours un point culminant, un moment plus marquant qu’un autre, que l’on chérit longtemps après. Mon séjour chez les Rabha, sur les rives du lac Chandubi, est l’un de ceux-ci. La générosité de mes hôtes et la beauté sereine des lieux m’accompagnent encore.