Namaskar!

Bonjour à vous, Padharo ! Je suis Mathini, une française vivant au Rajasthan depuis 10 ans. Imprégnée de la culture de l'Inde depuis mon plus jeune âge, ce n'est cependant qu'en 2014 que mon aventure indienne commence réellement : je laisse tout derrière moi et pars pour un voyage de 6 ans à la (re)découverte du pays de Gandhi. De ces aventures est né ce blog (et une agence de voyage : Mathini Travel), témoignage de l’incroyable richesse culturelle de l’Inde. Et si cela peut susciter en vous quelques échappées indiennes, alors mon but sera atteint. Bon voyage sur ce site et belles pérégrinations en terre sacrée de Bharat.

Sayla a été un coup de foudre au premier regard pour moi. Située dans la péninsule du Saurasthra (Gujarat), à trois heures d’Ahmedabad, la cité des Rajpoutes Jhala est une destination encore peu courtisée par les voyageurs. Et pourtant, elle a de quoi séduire ! Hormis sa vieille ville au charme fou, ses nombreux monuments historiques et ses artisans réputés, Sayla est aussi connue comme « Bhagat-no-Gav », ou le « village des saints » en raison de ses nombreux centres spirituels.

Situé sur la route entre Bundi et Chittorgarh, le complexe de temples de Menal, est une halte culturelle incontournable au Rajasthan. Ce site ancien, en plus d’être un bijou architectural, fut un haut lieu du shivaïsme, durant le règne des souverains Chahamans, au 11e siècle de notre ère.

Une peinture Pithora, même reproduite sur une toile, est avant tout considérée comme un rituel sacré. Elle est effectuée par le peuple adivasi Rathwa des districts de Chhota Udepur et de Panchmahal au Gujarat. Ces fresques naïves colorées, qui semblent appartenir à des temps millénaires, illustrent la mythologie et la vie ordinaire des Rathwas.

Parmi les innombrables petits joyaux architecturaux du Shekhawati, le Chhatri de Parasrampura figure en bonne place. Il abrite les fresques les plus anciennes de la région, illustrant de façon simple, cependant exquise, la vie princière des Thakurs du 18e siècle et des épisodes de la mythologie hindoue.

Je dis souvent que plusieurs vies sont nécessaires pour connaître l’Inde, tant sa richesse culturelle semble être un puits sans fond. Elle nous surprend sans cesse, pique notre curiosité et ravive à chaque instant notre soif de découverte. Le festival de Holi chez les Rathwa, une communauté autochtone du Gujarat, fait partie de ces merveilleuses surprises que nous réserve le sous-continent indien. Ici, l’arrivée du printemps n’est pas accueillie avec un déferlement de poudres colorées, mais avec des rituels bien à part, qui comprennent des marches sur le feu et des manèges à vœux !

Déclaré depuis peu « patrimoine culturel » du Madhya Pradesh, Bhagoria est un festival qui célèbre non seulement l’arrivée du printemps et la fin des moissons, mais également l’amour ! Il est connu en effet pour sa « vivaah mela », sa foire matrimoniale. Bhagoria tombe pendant le mois hindou de Phalgun (février / mars), sept jours avant le festival d’Holi et est fêté avec enthousiasme par les peuples adivasis Rathwa et Bhil.

Le « lingam » ou « Shiva-lingam » est l’une des représentations spirituelles les plus emblématiques de l’Inde et l’une des plus symboliques aussi. Certaines théories font remonter le lingam aux anciens cultes de fertilité probablement dû à sa forme phallique. Mais bien que le raccourci soit facile, on aurait tort de regarder le Shiva-lingam comme un symbole sexuel seulement. En effet, « lingam » signifie « symbole ou signe » en sanscrit. Ainsi, le sens littéral du Shiva-lingam est le « signe de Shiva ». Il représente Shiva sous sa forme symbolique, le divin sans forme. Les textes mythologiques décrivent le lingam comme étant la source de l’univers incarnant à la fois le ciel et la terre, l’infini, dans lequel tout se confond à la fin des temps.

Le désert de Thar, aussi connu comme le « grand désert indien », est le neuvième plus grand désert subtropical au monde et couvre principalement le Rajasthan (nord-est de l’Inde), mais s’étend également dans le Gujarat (Région du Kutch), le Pendjab et l’Haryana. N’y cherchez pas des dunes sahariennes, car, à quelques exceptions près, le Thar est plutôt plat, jalonné ici et là de maisons en pisé ou en gré jaune comme à Jaisalmer, la ville la plus proche. L’aridité de cette région est teintée de peuples multiples qui partagent des traditions folkloriques encore bien vivantes.

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