Bonjour à vous, Padharo ! Je suis Mathini, une française vivant au Rajasthan depuis 10 ans. Imprégnée de la culture de l'Inde depuis mon plus jeune âge, ce n'est cependant qu'en 2014 que mon aventure indienne commence réellement : je laisse tout derrière moi et pars pour un voyage de 6 ans à la (re)découverte du pays de Gandhi. De ces aventures est né ce blog (et une agence de voyage : Mathini Travel), témoignage de l’incroyable richesse culturelle de l’Inde. Et si cela peut susciter en vous quelques échappées indiennes, alors mon but sera atteint. Bon voyage sur ce site et belles pérégrinations en terre sacrée de Bharat.
Le World Music Festival de la ville des lacs a, pour sa première édition en février 2016, réussi son pari : être une référence en Asie du Sud et un rendez-vous immanquable des aficionados de world musique.
Conceptualisé et produit par SEHER, qui n’en est pas à son premier festival en Inde (Ananya, Bhakti Utsav, South Asian Bands pour les plus connus), le festival a pour but de faire d’Udaipur une destination incontournable pour les musiques du monde.
Le directeur du festival Sanjeev Bhargava s’exprime à ce sujet : «Un festival de cette envergure réunissant des artistes provenant de tant de continents différents dans l’une des villes les plus attrayantes de l’Inde fera d’Udaipur une destination culturellement dynamique ; un événement annuel que les voyageurs internationaux et nationaux marqueront dans leur agenda de voyage. »
La programmation chiadée et éclectique de la première édition en février 2016 comprenait une centaine d’artistes de 12 pays différents dont l’Espagne, le Ghana, le Venezuela, l’Italie, la France, le Portugal et l’Inde.
Le festival a non seulement réussi son pari en terme de qualité et d’ouverture sur le monde mais aussi d’accès à la culture du fait de la gratuité de tous les concerts. ainsi le public indien s’époustouflait des corps sulfureusement enlacés du Flamenco qu’il voyait pour la première fois ou bien dansait sur les pulsations africaines électrisantes de Dobet Gnahoré.
On regrettera cependant la place trop importante donnée aux sièges VIP (comme c’est souvent le cas en Inde) qui coupe le public de la scène et les artistes du public… à suivre lors des prochaines éditions.
SITE OFFICIEL DU FESTIVAL
Le « World Sacred Spirit Festival » est un festival de musique sacrée qui a lieu chaque février et a pour cadre les sites prestigieux et magiques des forts Ahhichatragarh à Nagaur et Mehrangarh à Jodhpur au Rajasthan. Il regroupe des artistes éminents du monde entier et explore le sacré sous différentes formes d’arts tels la musique, le chant et la poésie.
On commence par la boisson nationale de l’Inde, celle que l’on trouve à chaque coin de rue et par delà les frontières de l’Inde: le chaï. Le chaï est un thé noir au lait agrémenté d’une bonne dose de sucre :). Parfumé aux épices, il prend le nom de « masala chaï ». Le mot chaï (thé en Hindi) est le nom donné dans le nord de l’Inde, au Tamil Nadu on l’appelle Teythani ou Teyilai. De nombreuses recettes existent mais, en général, du thé noir de l‘Assam appelé « mamri » est utilisé car il est assez fort pour que les épices ne prennent pas trop le dessus. Les épices de base sont la cardamome et le gingembre. La cannelle, l’anis étoile, le poivre, la noix de muscade, les clous de girofle et même la citronelle et la menthe viennent parfois s’ajouter à la mixture donnant au chaï un goût incomparable.
Le café indien est surnommé ‘kapi’ dans le sud de l’Inde. C’est un café au lait filtré. C’est l’une des boissons les plus consommées en Inde avec le chaï. Le kapi est généralement de type Arabica ou Robusta cultivé dans les plantations d’Inde du Sud (Kerala, Karnataka, Tamil Nadu). Dans les restaurants du sud de l’Inde, le kapi est généralement servi dans un gobelet en acier accompagné d’un ‘dabarah’ (coupelle). La technique est faire passer le café de l’un à l’autre pour le refroidir et l’aérer.
Le lassi est une autre boisson célèbre de l’Inde et ce jusque dans nos contrées. Le lassi est préparé à base de yogourt mélangé à de l’eau puis brassé. Le lassi existe en plusieurs versions : nature, salée, épicée ou sucrée, cette dernière étant souvent aromatisée, par exemple à la rose ou à la mangue. En Inde, le lassi est le plus souvent consommé en dehors des repas mais c’est aussi un excellent moyen d’apaiser le feu des mets épicés.
Le chaas est une variante du lassi. Il est plus liquide et allégé en gras. Du yogourt est battu et dilué avec de l’eau dans un rapport d’1 tasse de lait caillé pour 2 tasses d’eau. Il est parfois fermenté (d’où sont goût aigre) et agrémenté de cumin ou d’autres épices selon les régions. Au Gujarat, cette boisson est consommée salée lors du repas principal (thali). Il vient rafraîchir le palais et aide à la digestion.
Une boisson très populaire en Inde comme dans beaucoup de pays tropicaux et aussi très en vogue en occident pour ses vertus bénéfiques sur la santé. L’eau de noix de coco provient de noix de coco vertes qui sont coupées à la machette et aspirée avec une paille. Très peu calorique, elle contient un haut taux de potassium et des antioxydants.
Le jus de canne frais est particulièrement savoureux. Il est obtenu est passant des cannes à sucre dans une presse. Parfois de la menthe fraîche et du citron sont pressés en même temps, un pur délice. Selon la demande, du sel est rajouté.
Tout comme l’eau de noix de coco, le jus de canne a de nombreux bienfaits pour la santé. Il est une source importante de glucose qui permet de réhydrater l’organisme et lui donner un regain d’énergie. Le jus de canne à sucre est riche en calcium et minéraux comme le chrome, le cobalt, le cuivre, le magnésium, le manganèse, le phosphore, le potassium et le zinc. Il contient également du fer et des vitamines A, C, B1, B2, B3, B5, B6.
Des précautions s’imposent toutefois avant de consommer ce breuvage vert, vérifiez que les cannes soient pelées et que la presse soit propre, autrement passez votre chemin.
Le Nimbu Pani est une limonade du nord de l’Inde préparée à partir de citron et de sucre. Parfois des épices telles que du chat masala sont rajoutés ce qui donne un goût salé-sucré plutôt surprenant pour des papilles non averties.
Les desserts indiens sont à l’image de l’Inde, colorés et d’une infinie variété et ils ne lésinent ni sur le sucre, ni sur l’huile. Les indiens en sont très friands, ils font ainsi très souvent partis des repas et sont aussi offerts en tant que ‘prasad’ (nourriture bénite) lors de cérémonies religieuses. Les desserts indiens peuvent être divisées en deux catégories : ceux à base de lait tels que le Rasgulla ou le Burfi et ceux à base de farine comme l’halwa ou le Ladoo. En voici une petite sélection.
Le Gulab Jamun est un des desserts les plus populaires de l’Inde. Il se compose de boulettes à base de semoule de blé et de koya (lait concentré), frites dans l’huile et trempées dans du sirop de sucre parfumé à la rose, à la cardamone ou au safran.
Les gulabs sont des mets de choix pour les occasions spéciales comme les mariages ou les anniversaires.
Il existe autant de variantes de khir que de villes en Inde ! Le khir, appelé aussi payasam dans le sud de l’Inde, est une forme de riz au lait. Parfois le riz est remplacé par des dhal (lentilles), du tapioca ou des vermicelles. Il est traditionnellement parfumé à la cardamome et/ou au safran. Des raisins secs, des noix de cajou, des pistaches et des amandes couronnent le tout.
Le payasam est un dessert de tous les jours mais est aussi préparé lors des festivals, comme prasadam (nourriture bénite) dans les temples ou pour toutes occasions spéciales.
On dit que c’est le dessert favori du dieu hindou Krishna.
Sucrerie favorite de dieu hindou Ganesha, le ladoo est une patisserie de forme ronde très appréciée en Inde.
Il existe toute sorte de ladoos et sa préparation diffère selon les régions mais, habituellement, ce dessert se compose de besan (farine de pois chiche) ou de rava (semoule de blé) combinés avec du sucre, du ghi (beurre clarifié) et des parfums et des colorants naturels comme le safran. Les ladoos sont souvent servis lors d’évènements particuliers comme les mariages et les anniversaires mais aussi en tant qu’offrande et prasad (nourriture bénite) dans les temples hindous.
Le Kulfi est la glace indienne par excellence ! Elle est préparée à base de lait condensé. La caramélisation du lactose et du sucre confère à cette glace une saveur toute particulière. La préparation est parfumée puis congelée. Le résultat donne une glace riche et dense. On la trouve en plusieurs parfums, les plus populaires sont à la pistache, à la rose, à la cardamome ou au safran.
Barfi ou burfi provient du mot persan ‘barf’, signifiant ‘neige’. Les principaux ingrédients des barfi incluent du lait condensé et du sucre.
On trouve des burfis dans tous les parfums, pour les plus célèbres : le kaju barfi (aux noix de cajou) et le pista barfi (avec pistaches concassées). Les barfis sont parfois recouvert d’une fine couche de feuille argentée comestible appelée ‘vark’.
Le Gajar Ka Halwa est un pudding sucré populaire du Nord de l’Inde à base de carottes râpées. Il est souvent servi avec une garniture d’amandes et de pistaches.
Il est disponible toute l’année mais est traditionnellement consommé pendant l’hiver quand les carottes sont disponibles.
Le Rasgulla est un dessert originaire du Bengale à base de lait caillé (chenna) et de sirop de sucre. Le chenna est égoutté et roulé en petites boules qui sont bouillies dans du sirop sucré jusqu’à ce que le sirop imprégne complètement les boulettes. Il est servi frais avec le sirop.
Très populaire dans toute l’Inde, le jalebi trouve son origine au Moyen-Orient et il est aussi très apprécié en Afrique du Nord (zlabia). Cette sucrerie est faite de farine de blé blanche (farine maida) façonnée en forme de serpentins, frite et trempée dans du sirop de sucre. Les jalebis sont servis chaud ou froid. Ils ont une texture à la fois moelleuse et croustillante.
Le Sambar est un ragoût de légumes à base de lentilles urad ou un bouillon à base de tamarin très populaires dans la cuisine du sud de l’Inde.
Il est composé soit avec un seul ou une combinaison de légumes (gombo, daikon, pommes de terre, tomates, aubergine, oignons, etc…)
Cette sauce est généralement servie en accompagnement d’un riz ou de vadai et idli pour le petit déjeuner.
Dhal, Daal ou Dal est le nom donné aux plats à base de légumineuses en Inde mais il est également utilisé pour désigner les légumineuses. Les lentilles et les légumineuses en général font partie intégrante de la gastronomie indienne. Dans un pays où la population est à plus de 40% végétarienne (500 millions de personnes), ces légumineuses viennent apporter leur plein de protéines et de vitamines. Il y a plus de 50 variétés de légumineuses en Inde… EN SAVOIR +
Absolument incontournables en Inde, les achaar ou pickles (condiments) sont un peu comme la moutarde en France.
Ils sont fabriqués à partir de fruits et/ou de légumes marinés dans l’huile ou saumurés avec de nombreuses épices indiennes comme l’asafoetida, le piment rouge, le curcuma, le fenugrec, le cumin, l’ail..etc.
Il existe plusieurs variations d’achaar selon les régions de l’Inde.
Les pickles de mangues, de citron, de piments verts et de kerda (câpres) sont couramment utilisés.
Le mot chutney est dérivé de l’hindi chatni qui signifie ‘épices fortes’. A l’origine, le chutney est une sauce servie pour accompagner les plats indiens. A l’époque coloniale, Les britanniques l’ont importé en occident et transformé en une forme de marmelade aigre-douce.
Les chutneys font partie intégrante de la cuisine indienne. Ils accompagnent bon nombre de plats et il en existe une multitude. Quelques-uns sont aigre-doux comme les chutney à la mangue ou à la papaye par exemple mais la plupart sont des sauces salées et parfumées.
Les plus connus sont le tentai chatni à la noix de coco qui accompagne les idli et les dosa, très populaire dans le sud de l’Inde ainsi que le takkali chatni à la tomate, le chutney à la coriandre ou à la menthe fraîche.
Les plats principaux indiens sont le plus souvent des plats en sauce (curry de légumes, de légumineuses ou de viande) accompagnés de riz et/ou de pains. Le riz est un accompagnement typique du sud de l’Inde tandis que le nord lui préfère les roti ou pains indiens tels que les chapatis ou les naans.
Voici une infime sélection des plats principaux populaires de l’Inde.
Le thali est un repas composé d’une sélection de différents plats. Les plats du thali varient d’une région à l’autre et sont généralement servis dans de petits bols, appelés katori, qui sont placés sur un plateau rond, ou dans une assiette en acier à compartiments multiples ou comme dans le sud, alignés sur une feuille de bananier. Les plats typiques sont du riz, des dal (lentilles), des légumes, des pains indiens (chapati, papad), du lait caillé, du chutney ou des condiments (pickles). Un plat sucré couronne le tout. Dans certains restaurants, vous êtes resservi à volonté.
Palak est le mot hindi désignant les épinards. Le paneer désigne un fromage indien obtenu à partir de lait de bufflonne ou de vache. Le paneer se consomme tel quel mais entre aussi dans la composition d’un grand nombre de plats chauds.
Fabrication du paneer : le lait est monté progressivement en température jusqu’à 90° C, puis un acide alimentaire (le plus souvent du citron) est ajouté pour déclencher la coagulation. Le lait caillé est récupéré grâce à une étamine, égoutté, pressé. Pour lui donner une texture ferme, il est placé sous un poids puis découpé en cubes pour les curries.
L’ aloo gobi est très souvent à la carte des restaurants. C’est un plat populaire en Inde composé de pommes de terre (Aloo) et de chou-fleur (Gobi). Le tout est généralement préparé dans un curry sec c’est à dire sans sauce en faisant revenir les aloo et les gobi dans différents épices jusqu’à la cuisson « al dente » des deux légumes.
Le malai kofta est un plat traditionnel du nord de l’Inde.
Malai signifie ‘crème’ et kofta ‘boulettes frites’. Il y a de nombreuses variantes mais en général, les boulettes sont constituées de purée de pommes de terre combinée avec du paneer (fromage indien).
Le malai est une sauce crémeuse à la tomate parfumée aux épices (cardamome, cumin, coriandre, garam masala…).
Plat du nord de l’Inde, originaire du Punjab, il est composé d’haricots noirs Urad, d’haricots rouges, de crème fraiche et d’épices. Un bon complément protidique donc. Il peut être servi en plat principal avec des Chapatis ou des Naans (pains indiens) ou en accompagnement d’un autre plat.
La cuisson peut être assez longue si le dal makhani est préparé de façon traditionnelle. Les lentilles et les haricots sont mis à tremper pendant toute une nuit puis cuits lentement sur feu doux. Des épices, du gingembre, de l’ail et du garam masala entre autres sont rajoutés à la préparation. L’utilisation du gingembre viendrait aider la digestion de ce plat plutôt riche.
Typique de la cuisine indienne, le biryani est un plat à base de riz préparé avec des légumes et des épices (cardamome, cannelle, coriandre, gingembre..)
Il existe de nombreuses variantes de biryani. Tout sorte de légumes et légumineuses peuvent y être ajoutés ainsi que des fruits secs.
Le biryani avec des morceaux d’ananas frais est particulièrement savoureux.
Une recette typique du Rajasthan. Elle se compose de pains ronds durs ‘baati’ plongés dans du ghee (beurre clarifié) et émiettés dans un ragout de dhal (lentilles). Parfois un ‘churma’, un dessert à base de pain baati et de jaggery (sucre de palme) accompagne le tout. Un repas complet et copieux souvent au menu familial du weekend.
Le riz pulao, riz pilaf en francais, est un riz aux légumes délicieusement parfumé aux épices. Le caractère unique du riz pulao vient du fait que les ingrédients sont tout d’abord revenus dans l’huile, puis cuits dans un autocuiseur. Les épices, tout particulièrement la cannelle, révèlent alors toute leur saveur.
‘Bhindi’ est le nom hindi de l’okra ou gombo. C’est un légume très utilisé en Inde. Le bhindi masala est une recette facile et, pour cette raison, elle est très souvent au menu du repas familial. Le bhindi masala est un curry de légumes demi sec obtenu en faisant revenir des épices, des oignons, des tomates et des bhindi. Accompagné de dhal (lentilles) et de pain chapati, c’est un mets délicat et diététique.
L’idiyappam est une spécialité culinaire du Kerala, Tamil Nadu, Sri Lanka, et du sud du Karnataka. Le plat est aussi souvent appelé palappam ou nool puttu qui signifie ‘chaîne ou fil’. Il est également appelé ‘semige’.
Ce sont des nouilles fines à base de farine de riz ou de farine de ragi (millet). Elles sont généralement servies comme plat principal au petit déjeuner ou au dîner avec un curry et un chutney de noix de coco. Il fait aussi un excellent dessert accompagné de lait de noix de coco et de sucre.
L’ un des plats non-végétariens les plus populaires de l’Inde, originaire du Punjab. Dans cette recette, le poulet est mariné toute une nuit dans un mélange de yaourt et d’épices et cuit avec dans sauce spéciale dite ‘makhani’ faite de beurre, de purée de tomate et d’épices diverses qui donne à ce plat sa saveur unique.
Originaire de Goa, l’agneau vindaloo est un curry de viande qui se prépare avec des morceaux d’agneau marinés dans une sauce très relevée à base de noix de coco, de vinaigre et d’une bonne dose de piment rouge. Le piment a été introduit par les commerçants portugais au cours du 16ème siècle et de ce fait sont venus les plats dits ‘Vindaloo’.
Les indiens sont très friands de snacks si bien que l’on en trouve à chaque coin de rue. Il en existe une variété infinie, en voici une toute petite sélection.
Originaires de l’Uttar Pradesh dans le nord de l’Inde, les ‘chaats’ est un assortiment d’ingrédients salés et sucrés préparés à base de pâte frite ou de pomme de terre sur lesquels sont superposés des pois chiches, des épices, une sauce sucrée, du yogourt, des onions, des feuilles de coriandre et des namkeens. Ils sont typiques de la cuisine de rue indienne et sont généralement servis par des vendeurs ambulants.
Le pakora ou pakoda est un beignet de légumes préparé à base de farine de pois de chiche.
Les variétés les plus populaires sont les pakora à base de choux-fleur (gobi pakora), à base d’épinards (pakora palak), de paneer (fromage frais), d’oignons (pakora pyaz), ou avec des pommes de terre (aloo pakora). Ils sont généralement complétés par des chutneys ou du ketchup.
Le samosa est un beignet originaire du Moyen-Orient. Son nom provient du perse sanbosag. Sa taille et sa consistance peuvent varier mais, en général, il prend une forme triangulaire. Les samosas indiens sont généralement végétariens, et souvent accompagné d’un chutney.
Le Kachori est un beignet épicé du nord de l’Inde. La farce diffère selon les régions mais le plus souvent des dal (lentilles) font parties des ingrédients principaux mélangées à diverses épices : piment rouge, gingembre, poudre de mangue (amchoor), etc.. Ils peuvent être accompagnés d’un chutney.
Le paneer tikka, alternative végétarienne au poulet tikka, est un plat composé de morceaux de paneer (fromage frais) marinés dans des épices et grillés. Le paneer est alors à la fois tendre et croustillant à la surface. Ce mets est souvent accompagné de crudités et de chutney à la menthe et sert aussi d’entrée.
Le mirchi bajji aussi connu comme mirchi bhaje, ou mirchi bhajia est un snack de rue très populaire. C’est un beignet de piments verts et de pomme de terre à base de farine de pois chiche. Il est servi chaud avec une sauce tomate ou avec un chutney de mangue ou de tamarin. Dans la région nord du Karnataka, il est servi avec de l’upuma et est appelé mandakki oggarne.
Le panipuri est un célèbre snack de rue qui se compose d’un petit pain puri (pain frit) creux et croustillant que l’on rempli avec plusieurs ingrédients. Un mélange d’eau aromatisée (pani), du chutney de tamarin, du piment, du chaat, des morceaux de pommes de terre, d’oignon et de pois chiches font partie des ingrédients principaux mais bien-sûr ils diffèrent selon les régions.
Les cutlets sont des croquants épicés à base de divers légumes et de pomme de terre. Servis avec différents chutneys, menthe, coriandre tamarin, ils font d’excellents apéritifs ou entrées.
Le pav bhaji est un snack originaire du Maharashtra. Il se compose d’un curry de légumes à base de pommes de terre et de tomates. Le tout est servi avec de l’oignon frais haché, du citron et des petits pains légèrement toastés. ‘Pav’ viendrait du mot portugais ‘pao’ (pain). Ils auraient été introduits par les portugais pendant leur brève présence dans le Maharashtra. Le pav bhaji est consommé en tant que collation ou comme un repas léger.
Le dhokla est un met originel du Gujarat. Il en existe différentes versions mais le dhokla est généralement préparé à base de pâte fermentée de riz, de pois chiche ou de lentilles et est cuit à la vapeur.
Il est consommé aussi bien au petit déjeuner, qu’en snack avec du chutney de tamarin (Imli ki) ou de coriandre (green chutney)
Namkeen est le mot hindi utilisé pour décrire la saveur salée. Il est dérivé du mot Namak (ce qui signifie sel). Il sert de terme générique pour décrire des apéritifs salés indiens.
Les namkeens sont le plus souvent un mélange d’ingrédients secs épicés. Il en existe une variété infinie et sont connus sous différents noms selon les régions. Les namkeens sont le plus souvent fabriqués à base de farine de pois chiche (besan) mais aussi de riz soufflé, de pommes de terre ou de légumineuses.
Les « Pancha Bhoota Sthalas » font référence aux cinq temples dédiés au dieu hindou Shiva, chacun de ces temples représentant un des cinq éléments fondamentaux de la nature : l’eau, l’air, l’éther, le feu et la terre. Pancha signifie « cinq », Bhoota « éléments » et Sthalas « lieu ».
Ces fascinants temples sont tous situés dans le Sud de l’Inde, quatre dans le Tamil Nadu et un dans l’Andhra Pradesh :
Ekambareswarar est le plus grand temple de Kanchipuram. Son gopuram principal (tour) fait près de 60 m de hauteur, ce qui en fait l’un des plus hauts en Inde.
Les premières fondations de ce temple sont datées aux alentours de 600 après J.-C. ; les divers royaumes qui se sont succédés tels que les Pallava, Pandya, Chola et Vijayanagar ont contribué successivement à sa construction.
Le saint des saints abrite un lingam de sable, représentant l’élément terre (prithvi).
Le hall aux 540 piliers où sont posés 1 008 Shivalingams est particulièrement impressionnant. Une autre spécificité de ce temple est son manguier que la légende dit millénaire…
Jambukeswara se situe à 2 km de l’immense temple de Sri Rangam à Trichy, Tamil Nadu.
Le Shivalingam de Jambukeswara représente l’élément eau (appu-lingam). Le temple est en effet constamment approvisionné en eau par des sources souterraines.
Ce temple est aussi l’un des 275 « Paadal Petra Sthalams » : quatre des plus grands Nayanars (saints shivaïtes tamouls) ont chanté ses louanges…
Le temple Annamalaiyar ou Arunachaleswarar, est situé au pied de la colline d’Arunachala, à Tirunavanamalai.
Shiva s’étant manifesté, d’après le mythe, en tant que colonne de feu à cet endroit, il est représenté par un lingam de feu ou « agni lingam ». Annamalaiyar symbolise le devoir, la vertu, le sacrifice de soi et la libération par la vie ascétique.
Ce sanctuaire est l’un des plus grands en Inde, il couvre dix hectares. La structure remonte à la dynastie Chola (9e siècle) et des extensions ultérieures sont attribuées à la dynastie Vijayanagar Sangama (14e-15e siècle), Saluva et Tuluva (15e-16e siècle).
Kalahasti est situé à 36 km du célèbre temple de Tirupati. L’intérieur du temple a été construit aux alentours du 5e siècle et l’extérieur au 12e siècle par les rois Chola et Vijayanagar.
Le Seigneur Shiva est ici vénéré en tant que « Kalahastiswara » symbolisant la libération et la mort de l’ego. Il est incarné par un « vayu-lingam » blanc qu’on dit auto-manifesté (Swayambhu). Ce lingam ne peut être touché par les fidèles, ni même par les Brahmans (prêtres).
On dit qu’un lampe posé dans le sanctuaire vacille même quand aucun courant d’air n’est observé.
Le complexe de Chidambaram s’étend sur 20 hectares au cœur de la ville du même nom. Il s’agit d’un temple antique et historique dédié à Shiva sous sa forme de Nataraja (danseur cosmique), mais aussi au Seigneur Govindaraja Perumal (Vishnou).
C’est l’un des rares temples où deux divinités shivaïte et vishnouïte cohabitent.
Le mot « Chidambaram » dériverait de « chit », qui signifie « conscience », et de « Ambaram », « ciel » ; cela se réfère au chidakasam, le ciel de la conscience, qui est le but ultime qu’il faut atteindre selon les Védas. Une deuxième interprétation énonce que Chidambaram provient d' »Ambalam » qui signifie « scène de spectacle ». Une troisième théorie fait dériver le mot de « chitrambalam' » signifiant « danse de Dieu ».
La caractéristique unique de ce temple est l’idole de Nataraja. Elle représente le Seigneur Shiva en tant que Seigneur de la danse Bharata Natyam (danse classique indienne). C’est l’un des rares temples où Shiva est représenté par une « murthi » (image antropomorphique) plutôt que par un Lingam.
La danse cosmique de Shiva Nataraja symbolise le mouvement de l’univers soutenu par le Seigneur Shiva.