Namaskar!

Bonjour à vous, Padharo ! Je suis Mathini, une française vivant au Rajasthan depuis 10 ans. Imprégnée de la culture de l'Inde depuis mon plus jeune âge, ce n'est cependant qu'en 2014 que mon aventure indienne commence réellement : je laisse tout derrière moi et pars pour un voyage de 6 ans à la (re)découverte du pays de Gandhi. De ces aventures est né ce blog (et une agence de voyage : Mathini Travel), témoignage de l’incroyable richesse culturelle de l’Inde. Et si cela peut susciter en vous quelques échappées indiennes, alors mon but sera atteint. Bon voyage sur ce site et belles pérégrinations en terre sacrée de Bharat.

Je visitais le Gujarat pour la deuxième fois. J’avais décidé, cette fois-ci, de « m’attaquer » à la région côtière de la péninsule du Saurashtra : Diu, Somnath et Dwarka. Je ne sais plus comment je me suis retrouvée à Pingleshwar, j’ai toujours pour habitude de voyager sans guide pour laisser de la spontanéité lors de mes voyages. Ce dont je me souviens par contre, c’est que ce fut une journée précieuse à la rencontre des habitants de la région.

S’il y a bien un endroit serein sur terre, il est là, à Naranag, un petit village de quelques âmes, construit sur la rive gauche de la rivière Wangath. Tandis que la quiétude du lieu nous transporte dans un espace hors du temps, les paysages environnants composés de prairies verdoyantes, de lacs cristallins et de glorieux pics enneigés, nous poussent vers des escapades aventurières.

Saputara, « la demeure des serpents » dans le langage local, est une charmante station de montagne perchée à 1 000 m d’altitude sur les collines Sahyadri du Gujarat, bordant l’état du Maharashtra. Elle est entourée de forêts luxuriantes parsemées de villages typiques habités par les peuples Bhils connus pour leurs danses acrobatiques impressionnantes. Le meilleur moment pour visiter Saputara est pendant ou juste après la mousson, quand les collines se recouvrent d’un tapis vert intense et que la brume donne au paysage un effet mystérieux.

Masrur, situé à 40 km de Dharamshala (Himachal Pradesh), est très certainement la perle archéologique de la vallée de Kangra. Même inachevé, ce temple rupestre daté du début du 8e siècle de notre ère, a quelque chose de majestueux et il vient rejoindre la longue liste des fabuleux sanctuaires monolithes de l’Inde.

À l’heure où bon nombre de traditions artisanales se perdent en Inde, le village de Molela fait exception. Situé dans le district de Rajsamand (Rajasthan) à une heure environ d’Udaipur, Molela n’est pas un village comme les autres ; c’est un lieu unique pour ses tablettes votives en terre cuite que les communautés Adivasis viennent se procurer les mois de Magh et de Vaishakh.

Les grottes d’Undavalli situées à 10 km de Vijayawada (Andhra Pradesh) sont un des meilleurs exemples de l’art rupestre en Inde qui a fleuri du 322 avant notre ère jusqu’au 15e siècle EC sur tout le sous-continent indien. Habitées tout d’abord par des moines bouddhistes et jaïns, les grottes d’Undavalli s’enrichiront par la suite, sous le règne des souverains Vishnukundin, de délicates images hindoues.

Hormis son « Rann », le grand désert de sel, Kutch, un district au nord-ouest du Gujarat, possède bien d’autres petits trésors qui valent, rien qu’à eux seuls, une visite dans la région. J’ai retenu pour cet article huit temples historiques, peu connus des voyageurs, qui témoignent, encore une fois, de la richesse et de la diversité culturelle de ce coin de l’Inde.

Than Jagir, posé aux pieds des collines volcaniques de Dhinodhar (Kutch), est un de ces endroits en Inde qui vous laisse une impression mystérieuse et magique indélébile. Ce monastère hindou de plusieurs centaines d’années est le fief de l’ordre des Kanphatas, les intrigants yogis tantriques « aux oreilles fendues ».

VOYAGEZ AVEC MOI !